Nous protégeons vos émissions de télévision, films, événements en direct, logiciels, jeux vidéo ou ebooks
Nous vous aidons à protéger votre rentabilité en arrêtant les diffusions illégales en temps réel
Nous surveillons les réseaux pour protéger votre marque et votre réputation, en vous donnant les outils nécessaires pour la préserver.
Service hautement spécialisé permettant de rechercher les revendeurs illégaux d’IpTv dans une zone géographiquement délimitée.
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YouTube est une plateforme de partage de vidéos, et ne contribue bien évidemment pas directement au piratage numérique; il s’agit bien d’une plateforme légale qui respecte les droits d’auteur. Cependant, comme sur de nombreuses plateformes légales, des contenus piratés sont mis en ligne et téléchargés sur YouTube. L’industrie musicale obtient des millions de dollars de revenus de YouTube chaque année, mais la plateforme de diffusion en continu présente également des menaces.
Quelle est, exactement, l’étendue de ce phénomène ?
YouTube a mis en place des systèmes pour détecter et supprimer les contenus qui enfreignent les droits d’auteur, et collabore avec les titulaires de droits pour empêcher les pratiques illégales impliquant la plate-forme. Mais quelles sont-elles exactement ?
Les outils de stream-rippping par exemple, sont considérés comme la plus grande menace de piratage et les groupes de l’industrie musicale demandent régulièrement à YouTube de prendre des mesures contre ces services.
Le stream ripping consiste à extraire le contenu d’un flux audio ou vidéo pour l’enregistrer. Dans certains pays, comme la France, cette pratique est même assimilée à de la copie privée et donc légale. Le Conseil d’Etat français a rendu un nouvel arrêt en 2021 dans ce sens, confirmant qu’en l’absence de DRM et à condition que la copie soit hébergée sur un appareil appartenant à l’utilisateur, le stream-ripping était autorisé.
Plusieurs autres pays associent également le stream ripping à de la copie privée et n’ont donc aucun outil juridique pour lutter contre ce phénomène.
YouTube est truffé de tutoriels et de modes d’emploi sur le piratage. Il existe des milliers de vidéos d’instructions et de conseils, visionnées des millions de fois chaque semaine, qui peuvent vous apprendre à télécharger ou à écouter de la musique, des films, des logiciels illégalement, et qui renvoient, en commentaires vers des sites où certains outils (ou du contenu protégé directement) peuvent être téléchargés.
En 2021 YouTube a bien essayé de mettre à jour sa politique pour interdire les vidéos qui expliquent notamment comment accéder à des services de streaming payants gratuitement. En effet, les “contenus nuisibles et dangereux” ont été mis à jour, et la plateforme interdit désormais le comportement suivant:
« Montrer aux spectateurs comment utiliser des applications, des sites web ou d’autres technologies de l’information pour obtenir un accès gratuit non autorisé à des contenus audio, des contenus audiovisuels, des jeux vidéo complets, des logiciels ou des services de diffusion en continu qui sont normalement payants. »
Mais il vous suffit d’aller sur le site et faire quelques recherches pour constater que ce n’est pas très efficace.
Comme souvent, la présence de ces clauses dans les conditions d’utilisation ne suffit pas; la plateforme ne recherche pas activement ces contenus, elle les interdit juste, mais en tapant quelques mots clés choisis dans la recherche, il est facile de voir à quel point ces tutoriels sont toujours bien présents.
En effet, sans l’action d’un ayant droit, les vidéos, bien qu’interdites, restent en ligne.
Les ayants droits peuvent, en effet, s’ils trouvent une vidéo enfreignant leurs droits d’auteurs, bloquer la lecture de cette vidéo dans son intégralité, ou même diffuser des publicités gratuitement sur la chaîne de l’auteur, ce qui leur génère des revenus grâces aux vues de la chaîne illégale. Cependant, à moins qu’une chaîne de piratage ne génère des millions de vue, ces mesures ne semblent pas assez dissuasives. Ici encore la plupart des ayants droits préfèrent soit ne rien faire du tout, soit faire retirer ou bloquer leur contenu.
Dans son Transparency Report de 2022 la plateforme de diffusion en continu a révélé que la grande majorité des infractions signalées l’ont été par l’intermédiaire du système Content ID. Ce système est utilisé par un petit nombre d’ayant-droits – moins de 5000 d’après les derniers chiffres – mais ce sont ces demandes qui représentent l’immense majorité des retraits effectués sur la plateforme – près de 757 millions. Cependant l’accès à Content ID est très limité – seuls les utilisateurs sélectionnés par YouTube peuvent y accéder.
En dehors des demandes d’identification de contenu, les titulaires de droits « normaux » peuvent utiliser les formulaires web DMCA standard pour signaler du contenu. Cela ne représente qu’un pour cent de l’ensemble des contenus signalés sur YouTube. Cela dit, l’utilisation des formulaires web a augmenté de plus de 30 % d’une année sur l’autre.
Il est intéressant de noter que les demandes manuelles sont deux fois plus susceptibles d’être contestées par la plateforme.
Retrouvez nous début mai pour la suite de notre article !
Dans l’intervalle, si vous avez un contenu à protéger – film, série, album de musique ou évènement en direct – n’hésitez pas à contacter l’un de nos gestionnaires de compte, nous nous ferons un plaisir de vous aider, afin que vous puissiez reprendre le contrôle de vos revenus !