L’une des principales stratégies de Hollywood pour lutter contre le piratage a été la répression juridique. Les poursuites judiciaires contre les sites web de piratage et les individus responsables de la distribution illégale de contenus ont été nombreuses. Des exemples notables sont les poursuites contre The Pirate Bay et Megaupload, deux des plus grands sites de partage de fichiers illégaux.

Cependant, ces actions judiciaires ont leurs limites. Fermer un site de piratage n’empêche pas nécessairement les utilisateurs de trouver d’autres sources pour obtenir des contenus illégaux. De plus, les propriétaires de ces sites sont souvent situés dans des juridictions où il est difficile de les poursuivre efficacement. Par conséquent, malgré des condamnations médiatisées et des fermetures de sites, le piratage continue de prospérer.

Par ailleurs la  Motion Picture Association essaie d’agir pour mettre en place des mécanismes légaux plus contraignant. En 2011 le Congrès étasunien avait déjà essayé d’imposer des restrictions d’accès aux sites identifiés comme partageant des contenus piratés mais le projet de la loi Stop Online Piracy Act avait été rejeté. En avril 2024, la MPA a annoncé vouloir à nouveau mettre la pression sur le Congrès pour remettre un projet de loi restrictif sur le devant de la scène, cherchant notamment à étendre et faciliter les ordonnances judiciaires de blocage.