Malgré les avancées technologiques et les investissements massifs dans des solutions de protection informatique, les failles de sécurité persistent. La raison principale, c’est que l’un des éléments les plus vulnérables dans ce domaine reste l’humain: erreurs de manipulation, négligence, ingénierie sociale, autant de facteurs qui rendent les utilisateurs lambda du numérique responsables de nombreuses brèches de sécurité. Ce mois-ci, nous explorerons donc pourquoi l’humain est souvent considéré comme le maillon faible de la cybersécurité et comment il est possible d’atténuer cette vulnérabilité.
Les erreurs humaines sont l’une des principales causes des incidents de cybersécurité. Selon de nombreuses études, entre 80% et 95% des cyberattaques réussies exploitent des failles humaines plutôt que techniques.
Beaucoup d’utilisateurs ne mesurent pas l’ampleur des risques liés aux cyberattaques. Un mot de passe faible, une connexion à un Wi-Fi public sans protection ou encore l’absence de mises à jour de sécurité sont autant de comportements qui compromettent la sûreté des systèmes, alors que l’utilisateur n’a aucune intention malveillante.
Les employés contournent souvent les règles de cybersécurité imposées par leur entreprise, par facilité ou manque de moyens. L’utilisation de logiciels non approuvés ou d’appareils personnels non sécurisés est une pratique courante qui expose les entreprises à des risques majeurs.
Le Shadow IT désigne l’ensemble des outils, logiciels et services informatiques utilisés sans l’approbation du service informatique d’une organisation: usage de plateformes de stockage en ligne non sécurisées, d’applications de messagerie grand public ou encore d’outils collaboratifs non homologués. Ces pratiques, souvent motivées par une recherche de productivité et de flexibilité, introduisent des failles de sécurité considérables.
Pour réduire l’impact du Shadow IT, il est crucial d’éduquer les employés sur les dangers qu’il représente, de mettre en place des politiques de contrôle claires et d’offrir des alternatives sécurisées répondant aux besoins des collaborateurs.
Les cybercriminels exploitent la psychologie humaine pour obtenir des informations confidentielles. Cette approche, connue sous le nom d’ingénierie sociale, est souvent plus efficace que les attaques purement techniques.
Le phishing reste l’une des méthodes d’attaque les plus courantes. Il consiste à tromper les utilisateurs en leur faisant croire qu’ils interagissent avec un organisme de confiance (banque, administration, entreprise) pour leur voler des informations sensibles.
Parmi les variantes du phishing, on trouve :
Les cybercriminels savent jouer sur la psychologie humaine pour manipuler leurs victimes. Parmi les techniques couramment utilisées :
L’ingénierie sociale repose également sur des scénarios élaborés pour manipuler les victimes. Parmi les techniques les plus utilisées :
Retrouvez-nous mi-mars pour la suite de notre article. Dans l’intervalle, si vous avez un film, une série, un logiciel ou un livre électronique à protéger, n’hésitez pas à faire appel à nos services en contactant l’un de nos gestionnaires de comptes; PDN est pionnier dans la cybersécurité et l’antipiratage depuis plus de dix ans, et nous avons forcément une solution pour vous aider. Bonne lecture et à bientôt !
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