Antipiratage et cinéma: des outils efficaces

Quelques chiffres

C’est lors de leur sortie ou lorsqu’ils reçoivent une récompense lors d’un festival que les films risquent le plus d’être piratés (festival de Cannes, festival de Sundance…)
Aucun type de film n’est à l’abri du piratage. En effet, lorsque l’on interroge les spectateurs, la plupart de ceux qui consomment du contenu illégal piratent sans culpabilité les blockbusters – ils sont considérés comme générant assez de revenus pour qu’un piratage ne leur nuise pas particulièrement – mais les films indépendants sont tout aussi concernés. Pour ces films, le piratage découle souvent d’une difficulté à trouver le contenu – le film n’est pas disponible dans leur pays, ou en tout cas n’est pas distribué près de chez eux.
C’est 12 à 15 semaines après sa sortie qu’un film est le plus à risque. Pour les oeuvres présentées à des événements et festivals, le piratage débute souvent avant la sortie officielle en salle du fait de la mise à disposition de copies aux membres des jurys.
Le piratage, bien que difficile à quantifier, représenterait environ 25% des revenus de l’industrie du cinéma, et ces chiffres semblent être en augmentation. Il est très probable que si vous travaillez dans l’industrie du cinéma, votre produit s’est déjà fait pirater.

Comment lutter ?

Il est bien entendu possible de faire les démarches soi-même.

Pour cela il faut effectuer une veille constante en plusieurs étapes.

Effectuer une recherche approfondie sur différents moteurs
Avoir des connaissances sur les sites qui publient du contenu illégal – que ce soit du torrent, du streaming ou du téléchargement direct. Ces sites ferment sans cesse pour être aussitôt remplacés par d’autres, parfois plusieurs fois par mois, il faut donc bien connaître le domaine pour suivre une activité opaque, qui se déplace sans cesse.
Etre présent quotidiennement sur les réseaux sociaux, les groupes, les forums, les serveurs Discord, les conversations Reddit où s’échangent de nombreuses informations sur le piratage.
Il faut ensuite trouver le fichier source, et effectuer les demandes de retrait- auprès du moteur de recherche pour que les résultats n’apparaissent plus, et auprès de l’hébergeur. Du fait des nombreux écrans techniques utilisés par les pirates, cette étape est souvent longue et compliquée en l’absence d’expérience et de contacts.
Il faut également s’assurer que tous les types de sites pirates seront couverts – les sites de streaming qui représentent une grande partie du contenu piraté pour les films (70 à 80%) mais également les torrents et les sites proposant du téléchargement direct (DDL).

Ces actions doivent être faites tous les jours – en effet, sur les réseaux tout va très vite, et l’apparition d’un seul fichier à un bout de la toile peut se transformer rapidement en plusieurs milliers de liens pirates en quelques jours.

Un tel travail demande, surtout en l’absence d’agents expérimentés et d’outils adaptés, plusieurs heures de travail par jour, ce qui peut être très fastidieux. Par ailleurs, sans outils spécialisés pour balayer les réseaux, il est facile de passer à côté d’une fuite, ce qui peut provoquer une perte de revenus conséquente.

Notre équipe d’experts a développé des outils de cybersécurité de pointe et des processus adaptés, en s’appuyant sur des années d’expérience pendant lesquelles nous avons rencontré un nombre important de problématiques variées qui nous ont permis d’adapter nos démarches et de rendre la procédure transparente, rapide et efficace pour nos clients.

Les facteurs de réussite que nous avons constatés pour limiter le piratage sont :

La réactivité : plus vite le premier lien pirate est supprimé, moins les réseaux seront contaminés. Pour la lutte contre le piratage, le temps est un facteur essentiel. En effet, un seul fichier source sera souvent repris par des centaines de sites en 24 à 48 heures. Si ce fichier est supprimé avant d’être diffusé, l’œuvre est protégée – du moins pour un temps.
Des outils automatisés adaptés, doublés d’une vérification humaine : cette association permet de réaliser les démarches efficacement et rapidement, tout en s’assurant qu’aucun fichier légal n’est supprimé – certaines entreprises peu scrupuleuses se passent en effet l’étape de la vérification humaine afin de réduire les coûts, et vos fichiers promotionnels et vos bande-annonces peuvent alors se retrouver supprimés au cours d’une demande DMCA. Grâce à notre technique incluant une vérification humaine à chaque étape, effectuée par nos experts, cela n’arrivera pas.
L’accès direct à certains sites à fort trafic. Un site comme YouTube peut représenter une perte de revenu colossale si une version complète de votre film y figure. Chez PDN nous sommes modérateurs pour YouTube, 1fichier et d’autres hébergeurs, ce qui nous permet de nous assurer que le contenu sera retiré dès le moment où l’infraction sera repérée.

En cas de fuites une entreprise spécialiste dans la cybersécurité comme PDN pourra également mener une enquête approfondie sur la source du piratage. Si le fichier compromettant provient de votre entreprise, vous pourrez alors prendre les mesures nécessaires pour régler le problème.

Vous pouvez donc parfaitement effectuer vous-mêmes toutes ces démarches pour limiter le piratage de vos produits. Mais cela implique d’y consacrer plusieurs heures par jour pendant plusieurs mois, si vous voulez voir des résultats. Par ailleurs, sans expérience de l’antipiratage et sans outils adaptés, vos démarches seront forcément moins efficaces, et plus chronophages. Or, des liens pirates présents en grand nombre sur les réseaux, c’est une perte de revenus potentielle majeure, qu’aucune entreprise ne peut se permettre.

Laisser des liens pirates en ligne c’est comme laisser un sac ouvert sans surveillance sur la table dans boîte de nuit – peut être que personne ne viendra voler votre portefeuille et votre téléphone, mais les chances sont quand même très élevées pour que cela arrive.

Chez PDN nous avons conçu des outils et de processus adaptés et disposons d’un personnel avec une longue expérience de l’antipiratage. N’hésitez pas à faire appel à nous afin de pouvoir vous consacrer pleinement à votre métier.

Retrouvez-nous pour notre prochain article sur les droits d’auteur.

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