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La blockchain est souvent présentée comme une technologie révolutionnaire, synonyme de sécurité, de transparence et de décentralisation. Utilisée initialement pour supporter les transactions de cryptomonnaies, comme le Bitcoin, la blockchain a depuis étendu son champ d’application à divers domaines, tels que la finance, la logistique, la santé et même l’immobilier. Cependant, si la blockchain représente un atout pour la sécurité des données, elle attire aussi l’attention des cybercriminels et des pirates informatiques. En effet, certains aspects de la blockchain, bien que sécurisés, sont exploités à des fins malveillantes, ce qui a conduit à une montée des attaques et des nouvelles formes de piratage associées.

Historique de la Blockchain

  • 1991 : Les prémices
    Les chercheurs Stuart Haber et W. Scott Stornetta ont introduit le concept de chaîne de blocs pour sécuriser les documents avec des horodatages afin d’empêcher la falsification des archives numériques.
  • 2008 : Le Bitcoin et la première blockchain
    La blockchain a réellement émergé en 2008 avec le célèbre livre blanc de Satoshi Nakamoto intitulé Bitcoin : A Peer-to-Peer Electronic Cash System. Nakamoto décrit le Bitcoin comme une monnaie numérique reposant sur une technologie de chaîne de blocs pour permettre des transactions financières sans intermédiaire (banques).
  • 2014 : Apparition des autres usages de la blockchain
    À partir de 2014, les développeurs et les entreprises commencent à voir le potentiel de la blockchain au-delà du Bitcoin. La création de l’Ethereum par Vitalik Buterin en 2015 permet de développer des smart contracts (contrats intelligents), qui permettent des transactions automatiques lorsque certaines conditions sont remplies.
  • 2020 : Adoption de masse et réglementation
    La blockchain attire désormais l’attention des entreprises et des gouvernements. De nombreuses applications dans des domaines comme la finance, la logistique, la santé, et même les arts (NFT) émergent. Des régulations voient aussi le jour pour encadrer les cryptomonnaies et l’usage des blockchains dans différents secteurs.

Comprendre la Blockchain

La blockchain repose sur des principes de transparence, d’immutabilité et de décentralisation. Elle permet de stocker des données de manière décentralisée et immuable, c’est-à-dire sans possibilité de les modifier ou de les supprimer une fois qu’elles ont été enregistrées. Les informations sont enregistrées sous forme de « blocs » reliés entre eux de manière chronologique pour former une chaîne de blocs. Les blocs de données sont liés entre eux par des hachages cryptographiques, garantissant ainsi l’intégrité des informations enregistrées. Une fois une transaction validée et ajoutée à un bloc, elle ne peut plus être modifiée ou supprimée sans altérer toute la chaîne, ce qui rend la falsification extrêmement difficile.

Une blockchain est en quelque sorte un registre numérique distribué et partagé entre plusieurs utilisateurs. Une blockchain se compose de programmes appelés scripts qui exécutent les tâches habituellement effectuées dans une base de données : saisir et accéder à des informations, les enregistrer et les stocker quelque part. Une blockchain est distribuée, ce qui signifie que plusieurs copies sont enregistrées sur de nombreuses machines et qu’elles doivent toutes correspondre pour être valides. Les informations stockées sont les suivantes: 

  • Les données des transactions (ou d’autres informations selon l’usage),
  • Un horodatage pour marquer le moment où les données ont été ajoutées,
  • Un identifiant unique sous forme de « hachage » qui assure l’intégrité et la sécurité des données.

Les quatre types de réseaux blockchain

Les réseaux publics de la blockchain

Les blockchains publiques ne requièrent aucune permission et permettent à tout le monde de les rejoindre. Tous les membres de la blockchain ont les mêmes droits de lecture, d’édition et de validation d. Les gens utilisent principalement les blockchains publiques pour échanger et miner des crypto-monnaies comme le Bitcoin, l’Ethereum et le Litecoin. 

Réseaux de blockchain privés

Une seule organisation contrôle les blockchains privées, également appelées blockchains gérées. Elle détermine qui peut être membre et quels sont ses droits dans le réseau. Les blockchains privées ne sont que partiellement décentralisées car elles ont des restrictions d’accès. Ripple, un réseau d’échange de devises numériques pour les entreprises, est un exemple de blockchain privée.

Réseaux de blockchain hybrides

Les blockchains hybrides combinent des éléments des réseaux privés et publics. Les entreprises peuvent mettre en place des systèmes privés, basés sur des autorisations, parallèlement à un système public. De cette manière, elles contrôlent l’accès à des données spécifiques stockées dans la blockchain tout en gardant le reste des données publiques. Elles utilisent des contrats intelligents pour permettre aux membres publics de vérifier si les transactions privées ont été effectuées. Par exemple, les blockchains hybrides peuvent permettre l’accès public à la monnaie numérique tout en gardant privée la monnaie appartenant aux banques.

Réseaux de blockchain de consortium

Un groupe d’organisations gouverne les réseaux de blockchain de consortium. Les organisations présélectionnées partagent la responsabilité de la maintenance de la blockchain et de la détermination des droits d’accès aux données. Les secteurs dans lesquels de nombreuses organisations ont des objectifs communs et bénéficient d’une responsabilité partagée préfèrent souvent les réseaux blockchain de consortium. Par exemple, le Global Shipping Business Network Consortium est un consortium blockchain à but non lucratif qui vise à numériser l’industrie du transport maritime et à accroître la collaboration entre les opérateurs de l’industrie maritime.

Les principaux atouts de la blockchain sont :

  • Décentralisation : Elle supprime le besoin d’une autorité centrale.
  • Sécurité : Les données sont immuables et résistantes aux altérations.
  • Transparence : Les transactions sont visibles par tous les participants.
  • Automatisation : Grâce aux contrats intelligents, certaines actions peuvent être programmées.

Retrouvez-nous mi-novembre pour la suite de notre article. Nous verrons que la blockchain peut avoir une influence à la fois sur le piratage et sur l’anti piratage. En attendant, si vous avez un film, une série, un logiciel ou un livre électronique à protéger, n’hésitez pas à faire appel à nos services en contactant l’un de nos gestionnaires de comptes; PDN est pionnier dans la cybersécurité et l’anti piratage depuis plus de dix ans, et nous avons forcément une solution pour vous aider. Bonne lecture et à bientôt !

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