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Pour une lutte efficace contre le piratage de vos films, séries, jeux vidéo, ebooks, il existe deux voies : celle de la prévention, ou ce que l’on peut appeler les méthodes actives.
Essayons donc de nous pencher sur ces deux façons de limiter le piratage et d’évaluer leur efficacité respective.

Méthodes préventives: un bilan mitigé

Les méthodes «techniques» sont très utilisées dans l’industrie du jeu vidéo, et sont en principe conçues pour empêcher la console ou le PC de lancer le jeu s’il ne provient pas d’une source originale.
Ces méthodes existent également pour les ebooks (souvent sous forme de DRM) ou les films et les séries – dans ce domaine c’est sans doute le watermarking qui est le plus utilisé.

L’idée que l’on peut mettre des verrous techniques à l’entrée pour éviter le piratage existe depuis très longtemps, puisque déjà en 1985 Nintendo avait créé un système pour ses premières consoles — les NES — qui ne permettait en principe de lire que les cartouches portant le logo de l’entreprise.

Au cours des années l’industrie du jeu vidéo a ainsi connu les clés d’activation, les altérations de jeux, les DRM, les watermarks, ou encore le « always online » lancé par Diablo 3 et popularisé par Steam — devenu depuis la norme sur un très grand nombre de jeux.
Désormais, il semble que la méthode la plus prometteuse pour les années à venir soit la technologie de la blockchain. En effet, en dehors de ses autres applications bien connues dans le domaine de la cryptomonnaie, la blockchain permet une authentification très fiable ce qui pourrait donc permettre à une personne d’être associée à un exemplaire bien spécifique du jeu, ce qui éviterait le piratage.

Et pourtant, ces méthodes sont très critiquées, et ce pour de très bonnes raisons.

Quelle que soit la technique utilisée, les pirates ont toujours trouvé le moyen de la contourner — beaucoup les voient même comme un défi et s’amusent à les contourner le plus rapidement possible.
Par ailleurs, beaucoup de méthodes de type DRM ont été accusées de ralentir les jeux et de provoquer des difficultés techniques et des baisses de performances même pour les joueurs possédant des versions légales, comme le montrent de nombreux articles sur le logiciel d’antipiratage et de prévention contre la triche Denuvo.

Les méthodes préventives, si elles ne permettent pas de supprimer le piratage à la source, permettent souvent un traçage de l’activité illégale, ce qui permet de faciliter les actions de retrait postérieures.
Par ailleurs, ces méthodes permettent également permettre de limiter la contamination des réseaux par des fichiers infectés. Pour cela, le watermarking semble particulièrement efficace.

Les méthodes actives : le pari de la simplicité

Il faut tout d’abord repérer l’existence du fichier pirate sur les réseaux. Il s’agit donc de balayer tous les moteurs de recherche à l’aide de mots-clés pertinents, et de séparer les faux liens pirates (scams) de copies réelles de votre produit.
Une recherche Google ne suffit d’ailleurs pas à retrouver tous les liens — de nombreux pirates se sont désormais tournés vers des moteurs de recherche russes, moins censurés.

Il faut ensuite compléter cette recherche par un balayage des sites et forums de discussions dédiés — tous n’apparaîtront pas dans une recherche globale.
Bien entendu, il faut vérifier individuellement chaque fichier — de nombreuses entreprises appelées péjorativement «DMCA farms» envoient des milliers de demandes par jour sans la moindre vérification, supprimant ainsi des fichiers parfaitement légaux ainsi que des outils promotionnels, rendant votre produit moins visible et vous faisant perdre des revenus.

Les demandes de retrait

Il faut ensuite demander le retrait à Google afin que les résultats de recherche pointant vers les sites pirates qui contiennent une version illégale de votre produit soient supprimés. 

Mais cette démarche n’efface que les résultats de recherche (et uniquement sur Google) –  il faut encore s’adresser aux hébergeurs de chaque fichier. Il faut donc repérer l’hébergeur responsable. En effet, le site pirate en lui-même ne retirera jamais votre contenu, même si certains prétendent le faire. Il faut donc trouver à qui envoyer la demande de retrait afin qu’elle soit efficace et s’occuper de relancer au besoin. Vous devrez ensuite effectuer un suivi rigoureux pour savoir quels fichiers ont été retirés, et lesquels restent encore à traiter. Et une fois que vous aurez fait tout ça… il faudra recommencer. 

Si cela vous paraît long et fastidieux, c’est parce que sans expérience en cybersécurité, et en l’absence d’outils appropriés — doublés d’une vérification humaine — ça l’est effectivement !

Malgré tout, si vous effectuez toutes ces actions pendant plusieurs semaines ou mois (en fonction de l’étendue du problème) supprimer les liens de recherche et le contenu à la source, directement chez l’hébergeur, reste la méthode la plus efficace.

Conclusion

Bien entendu, l’un des «outils» les plus efficaces reste avant tout de proposer un bon produit, au juste prix, et largement disponible
La réalité, c’est qu’aucune méthode ne permet de se débarrasser à 100 % du piratage. Malheureusement, à l’heure actuelle, il reste très facile de trouver des copies illégales des jeux vidéo les plus récents, des derniers films et séries, ou d’ebooks populaires, même lorsqu’un nettoyage des moteurs de recherche a été effectué.

La tâche vous paraît trop longue, trop technique ?
Faites appel à notre équipe d’experts. Chez PDN nous avons plus de 10 ans d’expérience dans le domaine et des outils de cybersécurité de pointe, permettant d’optimiser les recherches. Grâce à notre double vérification faisant intervenir l’humain à chaque étape, nous ne nous assurons qu’aucun de vos liens légaux ne sera supprimé par erreur, et notre taux de retrait avoisine les 97%.

Dans notre prochain article retrouvez-nous pour un article sur l’industrie du cinéma, et découvrez les chiffres très impressionnants des effets du piratage sur cette industrie.